La maison de Mamie Pinako, à Ressembol, pays de la Terre

(((Mon appartement)))


Premier jour de voyage



J’ai mon sac sur le dos, ma sacoche arrière bien attachée et mon étui à kunais et shurikens est solidement accroché.
Mes rouleaux de transports sont facilement accessibles et ma tente est attachée sur le haut de mon sac ainsi que mon parapluie sur le côté.
Je respire encore un peu et me détourne du village que je regardais au loin, il y a encore un instant, avant de me remettre en route.


Je repense aux adieux avec mon frère à l’entrée de Sokradyys, il pleurait presque mais restait droit et fière. Il sait que je l’aime et que ce que je fais c’est pour le bien du village et pour lui. Avec l’argent que je lui ai laissé et avec ce que l’on reçoit du village, il devrait pouvoir se débrouiller, au pire il bossera un peu aux bains. Et Armand ainsi que Nina jetteront un œil sur lui.
Je ralentis un instant, pris par une crainte de ne plus les revoir. Non, je ne dois pas me laisser attendrir, moi aussi je suis triste de le laisser, mais mon avenir passe par ce chemin… Vais-je y arriver ?? Qu’importe je dois aller de l’avant.

Je pense maintenant à Nina qui m'attendait devant les portes du village est était la me souriant tranquillement... si belle... je soupire avant d’accélérer le pas.


Je continue mon chemin buvant un peu de temps en temps à ma gourde que je remplis chaque fois que je croise une source d’eau fraiche. Je salue les gens que je croise en me faisant discret. Il y a des personnes qui se rendent aux villages et d’autres qui s’en éloignent, mais il n’y a pas beaucoup de voyageurs.
Plus j’avance moins je vois de gens, Il fait un temps horrible, nous sommes au printemps, mais la neige fait encore parler d'elle en tombant doucement... une neige de printemps lourde et froide ne restant pas sur la terre mais recouvrant les arbres, qui ont petit à petit un jolis mentaux blanc-gris.
Il fait froid, mais le fait de marcher me réchauffe suffisamment et je peux penser librement.


La journée avance et je n’ai croisé personne depuis plusieurs heures, il semblerait que plus je m’éloigne du village et moins il y a de voyageurs. Peut être est ce que cela est dut aux combats ces derniers temps… je les comprends.
D’ailleurs, je devrais penser comme eux.

Je m’arrête et enlève mon étui à kunais et shurikens avant de le ranger dans mon sac à dos. Je procède de même avec mon bandeau frontal et ma dague. Je garde ma lame rétractable dans ma manche et place un kunai dans une de mes bottes.
C’est en simple voyageur que je reprends la route, je marche ainsi pendant presque trois heures en gardant toujours le même rythme , enfin je m’arrête sous un arbre où le sol n'est pas trempé, je pose mon sac et m’installe tranquillement en sortant un sandwich et une gourde remplie de thé chaud.
Je mange ainsi sous l’arbre, je ne suis pas pressé, autant prendre mon temps et profiter du voyage.
Je m’étire en pensant à Nina, elle ne pleurait pas… moi non plus mais nous n’étions pas bien… j’aurais voulu partir avec elle… peut être dans le futur… si elle m’attend…
Devrais-je lui proposer de vivre avec moi ?? Mais et mon frère ?? Je ne peux pas le laisser seul… ensemble ???
Je ne sais pas… ce n’est peut être pas encore le moment...



Je me redresse et mets mon sac sur mon dos avant de reprendre mon chemin d’un bon pas. La neige et la boue crissent parfois sous mes pas et en quelques heures, la neige se transforme en pluie. Et comme si ça ne suffisait pas la nuit approche… je pourrais encore marcher, mais je dois me reposer et dans le noir le voyage deviendrait dangereux.
Je cherche tout en avançant un endroit où m’installer, je finis par trouver un coin surplombé par un rocher et des arbres qui en font une sorte de cuvette en partie à l’abri de la neige et la pluie.
Je quitte le chemin et pose mon sac et installe ma tente.

Quand j’ai fini je m’éloigne comme si j’avais besoin de me soulager, je m’accroupis et écoute, rien d’inhabituel, je pose ainsi mon fil ninja sur lequel j’ai accroché des grelots. Je marche sur la terre en concentrant mon chakra sous mes pieds pour faire le moins de marque possible sur la boue, je retourne ensuite vers ma tente et me prépare un petit feu avant d’étendre mon sac de couchage dans la tente. Le feu ne prend pas vraiment alors que la nuit est noire, mon feu démarre un peu me réchauffant doucement.
Je fais fondre de la neige pour boire quelque chose de chaud et sors mon bento préparé la veille. J’ai prévu de quoi manger pour un jour et demi ensuite il me faudra attaquer mes rations de survie.
Mon plat se compose de riz et de viande froide et d’une pomme comme dessert, je tombe sur une branche de chocolat et sur un paquet de bonbons. Mon frère a dut les placer la sans que je ne le remarque. Avec je trouve une petite flûte en bambou et un petit mot.
Pour que tu ne t’ennuie pas trop et que tu penses à moi.

Il est adorable…
Je bois mon thé tiède et me couche pour dormir un peu.
Il fait froid, mais je me sens bien, je repense à Nina et à mon frère en fermant les yeux…

Troisième jour de voyage (première partie)



Je me gèle en grelottant, le feu sous le lapin est éteint depuis un moment, la viande est froide.
Je coupe un bout, l’intérieur semble avoir cuit, je mange donc du lapin froid au petit déjeuné avec une pomme.
Je reprends ma route peu de temps après, les nuages ont disparu, le soleil brille maintenant dans le ciel, séchant le sol autour de moi, je me réchauffe doucement, ça fait du bien.
Je marche ainsi pendant des heures, je n’ai croisé plus personne, ni doublé de gens d’ailleurs, depuis le village au croisement des routes.
A midi, je mange des restes de ma ration de survie et remplis mes gourdes à un ruisseau. Il fait beaucoup plus chaud, c’est incroyable de penser qu’il neigeait il y a encore quelques jours.

Ma marche est constante, j’avance bien, je le sais mais il va me falloir encore plusieurs jours de voyage pour arriver à destination.
D’un côté j’espère arriver le plus vite possible, d’un autre, marcher ainsi me permet à mon corps de se sentir vivre…
Je marche donc en fredonnant un petit air: We are young, we are strong, were not looking for were we belong…

Encore et encore, je marche et entends les animaux qui sortent avec le soleil, ils se réchauffent sur des rochers et m’observent sans bouger, je tentais de tuer une sorte de canard, mais je ratais mon tire. Suite à ça j’ai passé dix minutes à rechercher mon kunai. Enfin, je reprends mon voyage, me demandant si la grand-mère d’Armand acceptera de me prendre comme apprentis et quand est ce que j’en aurai fini ??
Il faut des années pour devenir un vrai médecin ninja, je connais beaucoup de chose sur le corps humain et la base sur les poisons et remèdes, mais je ne suis pas encore un professionnel…

Je traverse une clairière inondée de soleil, sur le côté gauche un bois s’élève doucement sur une colline et sur ma droite, les arbres se font un peu plus rare. Mais la forêt s’étend encore de chaque côté de la route. Le chemin est plus dégagé et j’aperçois, entre les arbres, à quelques centaines de mètres, une maison. C’est une petite auberge, j’entends le bruit d’une hache frappant du bois, je marche doucement, feintant la fatigue, même si nous sommes en fin d’après midi, je suis encore en forme pour marcher plusieurs heures, mais je dormirai volontiers au chaud…
Devant l’auberge un homme coupe du bois, il a une cinquantaine d’année et semble assez musclé, plus je m’approche plus je vois que j’avais raison, son t-shirt est posé sur le dossier d’une chaise et il fend du bois pour se chauffer.
Il s’interrompt lorsque j’arrive à une dizaine de mètres et il me regarde en tenant toujours sa hache. Il a les yeux bruns et une petite barbe, taillée au couteau, qui pointe sur le gris comme ses cheveux qui sont encore plus brun que gris. Pourtant, il est forts, ses muscles luisent sous le soleil de l’après midi. Un homme massif et sûr de sa puissance.
Je m’incline doucement: "Bonjour, je cherche un endroit ou me reposer et manger."
"Si vous avez de quoi payer, vous êtes le bienvenu ici." Me répond l’homme d’une voix grave. "Ma femme prépare une soupe et des gâteaux de riz pour le repas de ce soir."
"C’est parfais, je vous remercie." Je pose mon sac à dos sur le seuil d’entrée ravis de poser mon fardeau.
"Ne bougez pas, profitez du soleil, je vais vous servir un peu de thé."
Il s’éclipse un instant et revient avec du thé qu’il pose sur une petite table, je m’installe sur une chaise au soleil alors qu’il me sert une tasse. Ses mouvements sont souples et gracieux.
Je m’incline pour le remercier et prend la tasse qu’il me tend sans boire son contenu. Quand il a lui-même but une gorgée, j’approche le liquide à mes lèvres et sens le liquide avant de faire tomber une goutte sur ma langue pour essayer de sentir si il y a un produit qui ne devrait pas se trouver là.
Mais le thé semble tout à fait correct, je bois tranquillement profitant du soleil alors que l’homme se remet à couper du bois.

Je détends mes jambes sans pour autant trop me relâcher, je reste sur le qui vive prêt à bouger, mais tout semble calme ici, j’ai entendu deux chiens derrière l’auberge et le bruit d’une personne à l’intérieur qui fredonne une chanson.

Le soleil disparaît doucement derrière les arbres et les montagnes au loin, et l’homme range le bois qu’il a coupé, c’est alors que je décèle un bruit, de l’autre côté de la route, plus haut sur la colline, quelqu’un s’avance dans la boue se faufilant entre les arbres. Enfin je vois un homme sortir des bois il est emmitouflé dans un manteau, son capuchon sur la tête et porte un arc en bandoulière ainsi que deux oiseaux, visiblement des sortes d’oies. Il enlève sa capuche arrivé prêt du bâtiment et je découvre ainsi un homme d’une vingtaine d’années, surement plus jeune que moi.
"Coucou." Il salue l’homme qui lui sourit à peine tout en continuant de ranger le bois et il me salue de la tête en passant devant moi pour entrer. Il dépose ses chaussures et se dirige vers ce qui doit être la cuisine.
L’homme à la hache revint et se plante devant moi. "Le soleil va bientôt complètement disparaître, je vous propose d’entrer, je vais vous montrer votre chambre."
"Merci." Je me lève et le suis dans la maison, en posant mes chaussures à l’entrée et en ramassant mon sac au passage.
Nous traversons un couloir et arrivons devant une porte qu’il ouvre. Nous sommes maintenant dans une petite chambre, je regarde autour de moi sans rien dire, une table basse, un lit et une armoire meuble la pièce.
"Parfait." Dis-je en toute sincérité.
L'homme semble content de ma réponse et me sourit enfin, avant de me dire qu’il va chauffer de l’eau et me demander si je souhaite prendre un bain. J’accepte avec plaisir et il me montre ou je dois sortir, il me laisse ensuite en me priant d’attendre vingt minutes.

Troisième jour de voyage (deuxième partie)


Je profite de se moment pour enlever quelques couches et de sortir des affaires de mon sac pour les faire sécher.
Je cache mes armes mais de façon à ce qu'elles soient accessible facilement.
Au bout de vingt minutes, je prends de quoi me changer et me laver et sors de ma chambre, je traverse un couloir et arrive de l'autre côté de la maison, un auvent amène à ce qui semble être un bassin. L'homme qui m'a accueillit est entrain de se sécher, il a du prendre un bain dans une eau à peine tiède.
Il me fait signe de m'approcher et il rajoute du bois dans un fourneau.
"Bon bain."
"Merci" Répondis-je simplement avant de poser mes affaires et de me glisser dans l'eau.

Je suis immergé que l'homme à disparu et je profite de cette eau tiède pour me détendre. Enfi, autant que possible avec un kunai dans l'eau au cas ou...
Ce n'est pas une source chaude, mais c'est déjà pas mal du tout. J'ai eu de la chance que cette auberge existe.
Après quelques minutes, je me lave me masse les jambes et mon bras blesser et finis par regagner ma chambre. Je vérifie pour voir si quelqu'un y est entré, mais il ne semblerait pas.


Je me prépare pour la soirée et réorganise mon sac.
Enfin, quelqu'un frappe à la porte, je jette un coup d'oeil pour vérifier qu'aucune arme ne traine et dis: "Oui ??"
Une voix féminine me répond sans entrer: "Nous mangerons dans une dizaine de minutes, si cela vous va."
"C'est parfait merci."

La personne s'éloigne et j'en profite pour écouter la maison.
Trois occupant, deux chiens et des poules... des souris au grenier.

en me rendant à la salle à manger, j’aperçois par une fenêtre un chat qui traverse la route, il habite surement ici et revient de vadrouille.
J'arrive dans une pièce joliment décorée même si les occupant de la maison ne roulent pas sur l'or et je m'installe suite à l'invitation de l'homme de me mettre en face de lui.
Une femme arrive de la cuisine et pose sur la table une soupe qui me fait me souvenir que j'ai faim.

Elle nous sert et nous commençons à manger lorsque le jeune homme que j'ai croisé plus tôt arrive et s'installe à côté de moi sans rien dire.
L'homme lui jette un regard noir mais ne dit rien et continue de manger.

Je suis ravis de ce repas qui me satisfait totalement. Surtout que je ne sais pas si je pourrais faire encore d'aussi bon repas avant d'arriver chez la grand mère d'Armand.
Je félicite la cuisinière qui sourit et s'éclipse pour faire la vaisselle alors que le jeune homme part sans rien dire.
L'homme me propose quelque chose de fort pour finir le repas, mais je décline l'invitation en le remerciant. Ensuite, je lui demande si il y a beaucoup de passage par ici mais il répond tristement que non.
Les gens préfèrent prendre une plus grande voie un peu plus loin que de passer par ici.
Je suis navré pour eux, mais je n'ajoute rien.

Je prends congé assez tôt de mon hôte en lui expliquant que je souhaite partir à l'aube et que si je pouvais réglé ma note maintenant cela serait plus simple.
L'homme me sourit et me demande 28 pièces pour la nuit et 8 pièces pour le repas.
Je le règle tout de suite en le remerciant encore de l'accueil et vais me coucher. [-36 pièces]

Je vérifie mon sac et me mets au lit, ravis de dormir sur un futon.
le sommeil ne tarde pas à me prendre et à me permettre de rêver de Nina...

Tu dors d'un sommeil profond et reparateur aprés un bon repas en compagnie de cette charmante famille revant agreablement de Nina...

(((je te laisse modifié ta feuille de perso ou je m'en occupe?))

(((Fait dés que j'ai posté mon message)))



Je m'éveille alors que l'aube devient e plus en plus clair, je suis reposé et malgré le fait que je resterai bien au font de mon lit, je me lève et m'étire.
Mon bras ne me fait plus mal, pourtant aujourd'hui il me tire un peu... je fais quelques exercices d'étirement et me prépare à partir.
Je sors en silence de ma chambre et me rends à l'entrée, la je tombe sur une assiette avec de quoi manger pour midi et un petit mot.
Nous vous souhaitons une journée sans embuche, bonne route voyageur.

Je souris et après avoir vérifié que j'avais tout mon matériel, je me remets en route d'un pas tranquille.
Les oiseaux chantonnent de-ci et la avec le soleil qui apparait au loin. Je baille tout en marchant mais ne prends pas de pause pour le moment. Je sais qu'il me faut profiter de ma journée.

(((ok ok pas de probléme )))

Tu avance donc dans la fraicheur de debut de printemps mais aujourd'hui le soleil pointe un peu son nez.
Tu suis ton chemin croisant personne de particulier jusqu'a une foret. il ne te reste plus qu'a traverser cette foret avant de rejoindre un sentier qui traverse quelques plaines avant d'arriver a la maison de mamie pinako,soit encore une bonne journée de marche.
c'est donc d'un pas rapide et motivé que tu entre dans la foret.La vegetation commence a reprendre son cycle naturel, les bourgeons commencent a sortir sous le gazouillement des oiseaux.Tu avance deux bonnes heures jusqu'au alentours de midi quand des bruit de hache frappant le bois proviennent a tes oreilles, le son est etouffé et l'action a l'air de se derouler a plusieurs lieues de ta position.


((((un petit post pour ne pas que tu t'ennuie de trop )))

Cinquième journée



Je me réveille en me retournant et en frappant une pierre, mon bras me fait alors assez mal, je le masse un peu en buvant d'eau avant de sortir de ma tente, il est passé 8 heure, le soleil est déjà haut.
Je m'étire et vérifie qu'il n'y a personne aux alentours, cela fait, je me rassure et vais me rafraichir à la mare, avant de manger quelque chose et de me remettre en route. Je suis à la fin de mes ration de survie, il me faudra trouver à manger... il vaudrait mieux que je n'arrive pas les main vide chez Mami...

Je continue ma marche profitant du soleil parfois voilé par quelques nuages qui passent. Je me sens mieux que le jour de mon départ, plus serein.
J’aperçois enfin des maisons et m'arrête. Il faut que je reste discret, mais ce n'est pas grave qu'on me voit ici, après tout, si je reste dans le coin, les gens sauront que je suis la.

Je continue donc mon chemin et m'arrête devant une petite échoppe.
J'ai faim, j'en profite donc pour jeter un coup d'oeil aux marchandises.
"Bonjour." Me dit un vieillard qui me regarde assit derrière son comptoirs tout en jouant aux shogi avec un autre vieillard.
"Bonjour." Répondis-je simplement en retour avant de regarder ce qu'il propose.

"Je vais vous prendre un peu de viande séchée et du pain..."
Le vieillard semble encore plongé dans son prochain coup à jouer, je jette donc un coup d'oeil à la partie, il est mal parti, il risque même de perdre.
Je regarde les pièces, calculent les coup possible en même temps que le vieillard qui lève la main pour saisir son cavalier.
Bon coup pensais-je, mais voyant où il allait le poser, je tousse.
Il me regarde sans poser la pièce en fronçant les sourcils. "J'arrive, j'arrive." Dit-il visiblement fâché.
"Mais prenez votre temps, je ne suis pas pressé... et vous ??"
Il m'observe avant de revenir à la partie, il continue d'observer les pièces, me regarde à nouveau regarde l'échiquier et pose la pièce à un autre endroit qu'il comptait la poser. L'autre vieillard ne semble pas des plus ravis de ce dénouement.
Le marchand se tourne vers moi et prépare ce que je lui ai demandé en souriant.
"Souhaitez-vous faire une partie après ??"
"Peut être une prochaine fois, merci."
Il m'observe encore après cette réponse et ajoute. "Pourquoi pas après demain ??"
Il me juge, il veut savoir si je serai dans la région demain ou les jours suivant. Je réponds tranquillement.
"Je ne sais pas si je serai libre, je repasserai un de ces jours et nous verrons. mais merci beaucoup pour l'invitation."
"Bien... vous me devez 5 pièces."
Je paie sans rien dire et en partant, je le remercie poliment avant de m'éloigner.
Je suis sur qu'il m'observe alors que je marche, mais je ne compte pas me retourner. Je me dirige vers l'autre côté du village, la ou il semblais me rappeler que Mamie Pinako vivait.
Je mange mon pain et ma viande tout en buvant de l'eau en chemin et je tourne un peu ne retrouvant pas tout de suite la maison.
Enfin je m'arrête devant une maison. Oui, ça doit être la.

Je frappe et attend.

Tu as donc reprit la route jusqu'au village de Mamie Pinako mais une sensation désagréable te suit depuis ton reveil de la nuit et ta rencontre avec les sangliers....
Tu te sent épiés....
Tu continu ton chemin regardant derriére toi de temps a autres. Tu arrive au village de Mamie Pinako Ressembol. Les bruits de l'animation du village viennent jusqu'a tes oreilles et tu commence a croisé quelques personnes.
En premier deux jeunes hommes haches sur l'épaule qui semblent partir coupés du bois.Ensuite une dame d'un age avancés qui transporte sur son dos un fagot de bois...

Tu fais donc une halte a l'auberge du village qui fais aussi epicerie et quincaillier vu tous le materiel entreposé et etiqueté a gauche du comptoir ou son posé en train de joués au shogi le tenancier derriére son zinc et surement un client car il a a sa droite un verre.
Tu discute un peu avec le patron qui semble bloqué sur ton bandeau frontal.
Tandis que vous parler un dame d'une quarantaine d'année entre et prends place a une table, le patron la regarde fixement avant de lui faire un signe de la téte avec un petit sourire tandis que toi tu as toujours cette sensation d'etre surveillé.
Le patron te sert de quoi manger pendant que tu regarde discretement la femme qui a prit place sous tous les angles.



Une fois que tu as ton repas tu regle ta note et toujours intrigués par la femme tu reprends ta route jusqu' a la maison de Mamie Pinako. tu tourne un petit peu avant de reconnaitre la maison sur deux étages d'un jaune pale.
Tu va pour frapper a la porte soudain sur ta droite la mamie apparait du coin de la maison.



Maie Pinako de sa petite taille te regarde puis marque un petit sourire avant de dire sur un ton empli de gentilesse
Tiens bien le bonjour jeune homme.
Elle réajuste ses lunettes puis ajoute sur un ton enjoué
Tiens un compagnon d'Armand,comment va tu .....Ah oui Naruto c'est ca?

(((Je ne porte pas mon bandeau frontal ^^
J'ai oublié de le mettre dans mon équipement. Mais dans mon premier poste ici, je dis bien que je planque tout ce qui pourrait faire de moi un ninja et garde à portée que ma lame rétractable, donc qu'une arme qui n'est pas visible, le reste est dans mon sac ou ma sacoche arrière.)))


Je me suis sentit observé toute la journée, malgré mon ouie, je n'ai repéré personne me suivant, je suis un peu énervé et hésite à me cacher tout en sortant des clones... mais cela reviendrait à dire que je suis un ninja...


J’aperçois soudain Mamie Pinako qui m'aborde.

Je m'incline devant la vieille femme qui vient d'apparaitre et répond tranquillement.
"Bonjour, je suis en effet un compagnon d'Armand mais je ne suis pas Naruto, je me nomme Zabuza.
J'espère ne pas vous déranger."
J'attends sa réponse avant de continuer et surtout de vérifie que personne ne peut nous entendre: "En réalité, je suis ici car je sais que vous êtes extrêmement douée comme médecin et comme ninja médical. Je souhaiterais vous demander si vous accepteriez de me former."
Je m'incline un instant en attendant, tout en continuant de sonder les alentours.

Je ne suis pas très à l'aise, mais je ne dis rien de plus, je sais que ma demande peut étonné, toutefois, je suis la pour m'améliorer... même si ce n'est pas forcément comme tout le monde le pense.
Je suis confiant dans mes choix, le seul doute serait de ne plus voir Nina et Haku.

(((ok ok désolé je pensait que tu l'avait au front....pas grave on continu sans le bandeau frontal))))

Mamie Pinako te souri un peu hébètée
Ah oui le ninja medecin, excuse moi Zabuza je me melange des fois les pinceaux....Quel bon vent t'amméne? Tu viens m'apporter des nouvelles d'Armand?
Tu lui reponds tout en t'inclinant. tu la regarde elle semble a la fois perplexe par ta demande et contente

T'enseigner l'art du ninutsu medicale....Je ne sais pas je me suis retiré du circuit depuis longtemps.....Et dans quel but voudrais tu apprendre cet art? Pour sauver des vies ou pour elargir ton eventail de techniques?

Tout en parlant tu vois passer derriére toi l'étrange femme de la boutique ou tu as acheté quelques temps avant de la nourriture.....te suivrait elle????

Mamie Pinako écoute tes paroles tout en regardant s'éloigne la mystérieuse femme, elle semble troublée de la voir la...Une fois la femme assez loin elle prend la bourse et l'ouvre avant de marmonner quelques chose puis de sourire en lisant un petit mot glissé par Armand

Mais quel idiot!!
dit-elle en souriant. Ensuite elle te regarde tout en sortant une bague de tabac pour en bourrer une pipe.

Merci pour ces nouvelles de mon petit Armand ce me fait plaisir même si je rage qu'il me croie nécessiteuse!
Bon je vois que tu n'as pas un mauvais fond et Armand me le confirme dans sa lettre. Il te dépeint comme un ami très cher et tes réponses me conviennent.
Tout d'abord nous allons entrer dans la maison, les rues ont des oreilles et elles ne sont pas toujours bien attentionnées...

Tu suis donc mamie Pinako tu pénètre la grande porte d'entrée en bois avant de te retrouver dans un couloir qui distribue quatre pièces et une porte fermée, une odeur d'herbe et de produit pharmaceutique plane dans la maison masqué par une légère odeur de poireaux. Vous entrez dans la première pièce à gauche et tu pénètre dans la cuisine au couleur orangé, sur les murs différentes casserole sont accrochés ici et la au milieu d'étagère composé de moulte fioles et autres récipient empli d'herbes et d'épices variés.
Sur le feu une casserole mijote à coté d’une petite casserole avec du café dont mamie saisi l’anse et en sert une tasse avant de t'en proposer une.
Ensuite vous vous asseyez a une table d'environ 2m50 et entourés de chaque coté par un long banc de bois.


Tout d'abord tu dois savoir que cet art nécessite une grande habilité dans la manipulation de chakra, bon je sais que tu maitrise déjà des bases dans ce domaine. Mais ton apprentissage risque d'être long car un ninja médicale doit savoir toute l'anatomie des êtres vivants, connaitre les bonnes doses de chakra mais aussi les herbes qui lui seront nécessaire a l'élaboration de potion, breuvages et autre contre poison....Es tu prêt a consacrer au minimum un an a cet apprentissage?

Je souris à la description qu'Armand a donné de moi, je suis si heureux de l'avoir comme ami et si content qu'il soit la pour surveiller mon frère.

J'entre à la suite de la grand mère d'Armand, ravis de pouvoir m'isoler avec elle.
Je n'aime pas rester dehors, Iwa n'est pas forcément un endroit très sur pour quelqu'un venant de Sokradyys. Mes pas m'amène dans la cuisine ou elle me propose une tasse de café que je décline tranquillement.
"Non merci, je n'aime pas beaucoup le café. Un verre d'eau me suffira."

Je dépose mon sac à dos et nous nous asseyons tranquillement.
Elle me parle de ce que je dois savoir et de ce que je vais devoir faire.

J'inspire tranquillement avant de répondre lentement: "Je le comprends bien, je suis prêt à faire ds concessions, c'est pour mon futur et celui de ceux qui me sont proches ou qui auront besoin de moi.
Je n'ai jamais voulu partir ainsi si longtemps, mais c'est sans doute mon destin."
Je regarde Mamie Pinako dans les yeux avant de déclarer: "Je suis prêt à consacrer au moins un an à mon apprentissage. Je ferai ce qu'il faut pour devenir un grand ninja médecin."

Mamie Pinako te fixe en souriant
C'est marrant comment vous les ninja de sokradyys avait hérité de la flamme de la volonté de Konoha, du sens de l'effort de kiri et l'investissement des ninjas de Suna....
Trés bien Zabuza de Sokradyys a compter de cette heure tu vas devenir mon élève mais ne te leurre pas sous mes airs de vieillle femme je suis quelqu'un de tétu et il n'y aurasd pas de concession souviens toi que j'ai eduqué Armand et wolverine autant dire que j'en ai maté des costaud!

elle s'arréte et bois son café

Bon tu t'installeras a l'étage a coté de la chambre de Winry ma petit fille de quinza ans.Elle n'est pas la pour le moment elle est en foret pour raùmasser des plantes mais je te la presenterais tout a l'heure!!En attendant va t'installer ensuite si tu veut je serais au jardin.On commenceras cette aprés midi avec Winry.

Mamie pinako finis son café puis elle te méne a ta chambre.Vous prenez le vestibule d'entrée puis vous entrez dans la piéce au fond a droite, le salon ou vous grimper a l'escalier avant de déboucher dans un couloir sombre au papier vieilli par le temps.

La a gauche la premiére porte est la salle de bain et les cabinets.En face la chambre de winry a coté la tienne !

Elle ouvre la porte tu découvre un piéce de 10 metres par 5, ornée d'un placard, un lit, un bureu et des étagéres avec multitude de livres de medecine, acupunture,etc....A doite a coté de la porte un point d'eau.

Voila bonne instalation et si tu veut utiliser la salle de bain hesite pas!! Ah si une derniére chose tu es le fils d'une de mes tantes venus m'aider a la ferme. d'accord?

Je suis Mamie Pinako dans la maison en regardant tout ce qui m'entoure avec attention. La chambre qu'elle me propose est très grande, je suis vraiment ravis de vivre ici.
Je pose mon sac sur le lit alors qu'elle me demande de me faire passer pour le fils d'une de ses tantes.
Je la regarde surpris.
"Heu... bien sur, comment devrais-je vous appeler dans ce cas la ?? Et... ne suis je pas un peu jeune pour être le fils d'une de vos tantes..."

Après qu'elle m'ait confirmé ou infirmé la chose et me laisse, je déballe mes affaires en rangeant toutes mes armes ainsi que la lame rétractable.
Je me rends dans la salle de bain et prends une douche car après un tel voyage, j'ai quand même un peu transpiré.
De retour dans ma nouvelle chambre je finis de ranger mes quelques affaires puis je descend et sors dans le jardin pour étendre ma tente et la faire sécher.

Je m'approche de mamie Pinako et lui demande si je peux faire une lessive le soir avant de lui dire que je suis prêt si elle a besoin de moi.



(((Dis moi quand tu me laisse me démerder dans mes RP )))

Mamie Pinako sourie
C''est vrai j'y pense jamais!!! Bon dans ce cas tu seras........un fils de mon neveu al celui de la ville personne ne le connait ici a par les trés anciens comme moi!

tu sent une pointe d'ironie a la fin de sa phrase puis elle dit

Je dois te dire que tu es sur les terres du pays de la terre qui abrite Iwa et les relations de ce village avec Oto restent floues donc je me fais peut etre des films mais je préfére etre prudente les gens n'ont pas besoin de savoir que tu es un ninja de Sokradyys! Bon sur ce je te laisse!


((((Bon je te laisse continué a ton gré, je tentais de placer le décor et l'intrigue ! si tu as besoin de renseignements hésite pas! Bon rp !))))

(((Ok, merci)))



Arrivé dans le jardin, je me dirige vers Mamie Pinako qui regarde le potager.
"Bien sur que tu peux. Maintenant suis moi, nous allons faire le tour du potager."
J’acquiesce et la suit entre les plantes, elle me montre plusieurs plantes et me donne leurs noms ainsi que leurs effets, soigne le rhume, les feuilles broyées aident contre les rhumatismes, feuille bonne mais racines toxique si ingérées… rien de bien sorcier ni de très ninja.
J’écoute tout de même avec attention, essayant de mémoriser toutes ces informations. le temps passe tranquillement, je commence à avoir un peu froid, l'air est frais...
Nous rentrons pour prendre le thé.

J'essaie de classer toutes les informations que je viens de recevoir et de mémoriser, mais sans grande espérance, je sais que demain j'aurai oublié la moitié.
Mamie Pinako me donne deux ou trois informations sur le rôle que je vais devoir jouer avant de me laisser faire ma lessive.

J'entends quelqu'un rentrer dans la maison, alors que j'étends mes affaires prêt du feu.
Une jeune fille entre un panier sous le bras et d'arrête nette en me voyant. Elle semble pétrifiée et sur le point de s'enfuir... mais soudain alors que j'allais prendre la parole pour lui expliquer ma présence elle s'approche rapidement. "Bonjour, je suis Winry."
"Enchanté, je me nomme Zabuza."
"Mmm"
Mamie Pinako arrive à ce moment dans la pièce: "Ah Winry, tu as rencontré mon nouvel élève. Je te présente Zabuza, il vient de Sokradyys et c'est un ami d'Armand."
J’aperçois pendant une fraction de seconde quelque chose dans le regard de la jeune femme, quelque chose que je ne pus déchiffrer. De la peur, de la haine, de l'envie ou juste un frisson... mais son visage ne changea pas.
Mamie continuait: "Il va apprendre tout ce qu'il faut savoir pour devenir un ninja médical.
Je suis sur que vous allez très bien vous entendre. Bien, nous mangerons dans une heure, faites donc connaissance en attendant."
"Non grand mère, voila les plantes que tu m'as demandé, je vais aller me laver et me réchauffer avant de manger."
"Tu as raison, fait seulement."
Les deux femmes sortent de la pièce, je vérifie mes affaires et me dirige à mon tour vers la cuisine. en entrant, je sens l'odeur d'une soupe de légume et de viande grillée.
"Puis-je vous aider ??"
"Bonne idée, met donc la table ça te permettra d'apprendre où sont les ustensiles dans la cuisine."

Je me mets ainsi au travail avant de donner un coup de main en remuant la soupe qui sent très bon.
Nous nous installons tout les trois autour de la table de la cuisine, j'ai faim et mangerais n'importe quoi, mais ce repas semble vraiment très bien.
Nous mangeons en silence, seule mamie Pinako me pose quelques questions sur mes connaissances médicale et des nouvelles d'Armand.
Je raconte quelques-unes de nos aventures et nous passons ainsi une soirée plutôt tranquille.

après la vaisselles faites par Mamie Pinako et moi même je vais me coucher alors que les deux femmes discutent dans le salon.
dans ma chambre, je regarde par la fenêtre me demandant comment c'est passé la journée de mon frère. A-t-il suivit à l'académie, c'est-il fait de nouveaux amis ??
Je soupire et me mets au lit en me disant qu'il faudra que je lui écrive une lettre dés que possible.
Le sommeil m'entraine rapidement dans son pays.

Début de ma formation



Je me levais en dégainant un kunai alors que quelqu’un crie plus loin de me lever en tapant des coups contre une porte.
Prêt à me battre, je me retrouve dans une pièce qui a tout d’une vieille chambre agréable.
J’avale doucement ma salive et me détends. Je me souviens maintenant être arrivé chez la mémé d’Armand.
Elle a accepté de m’enseigner ce qu’elle sait médicalement parlant. Je suis content qu’elle ait accepté, mais je m’inquiète un peu de ce que je vais devoir faire…

Je m’habille en vitesse et descends dans la cuisine ou Mamie m’attend.
"J’ai déjà tout préparé, mais à partir de demain tu m’aideras." Je jette un coup d’œil par la fenêtre et vois que le soleil est entrain de se lever.
"Heu, toujours aussi tôt ??"
"Évidemment !!"
J’acquiesce sans rien dire, me demandant comment tenir un tel rythme. Le petit déjeuner se passe rapidement, nous ne sommes que deux à manger en silence, je profite de ce moment de calme pour me réveiller complètement.

"Occupe-toi de la vaisselle pendant que je prépare le repas de Winry"
Je m’y mets tout de suite en me demandant par quoi on va commencer la journée.
Je la suis ensuite dans le jardin alors que la vaisselle s’égoutte.

Le soleil est maintenant levé, mais bien bas, il fait frais… voir froid, nous nous approchons du potager.
Elle me montre de nouvelles plantes et m’explique les effets et surtout ce qui est toxique ou non. J’essaie de comprendre et de classifier et comparer à ce qu’elle m’enseigne.


Elle continue de me parler des plantes pendant que nous arrosons certaines plantes avant de couper certaines, elle ramasse des feuilles et des racines et me fait bêcher un petit carré d’environ un mètre de côté tout à côté du potager pendant qu’elle rentre.
Quand j’ai finis, le soleil est bien plus haut, je me dirige alors vers la maison Mamie sort à ce moment là la pipe à la bouche et me voyant approcher elle me dit: "J’ai besoin de feuilles d’ortie. Peux-tu aller en chercher dans les bois ??"
Je suis un peu surpris et essaie de me souvenir à quoi peuvent bien servir des feuilles d’ortie, mais j’acquiesce sans rien dire. Je prends un panier et des gants pour éviter de mourir de démangeaison pendant qu’elle ajoute: Remplis complètement le panier, j’en ai besoin de beaucoup.
Je pars après qu’elle m’ait rapidement indiqué ou je dois me diriger pour en trouver, je marche tranquillement sur les routes, j’aperçois un couple de personnes âgées qui se promènent et en arrivant devant les bois, un homme qui porte une grande hache.

Je trouve une sorte de champs d’ortie, je mets mes gants et ramasse un plein panier de feuille avant de repartir chez Mamie Pinako en me demandant ce qu’elle allait bien pouvoir faire avec des feuilles. La cueillette est longue et barbante, mais je n’ai pas trop le choix, je bosse ainsi pendant une bonne heure, voir plus.
De retour je lui amène le panier, elle me remercie et me dit que l’on va passer à table.
Je vais me laver les mains et me débarbouiller avant de mettre la table.
Nous sommes trois cette fois, nous mangeons encore en silence.
Il fait bon dans la maison et ces deux femmes même si elles sont peu loquaces, c’est très agréable de ne pas être stressé.

Le repas finit je me retrouve encore à faire la vaisselle, c’est vite finit, mais je suis un peu gonflé de devoir le faire…
Mamie Pinako s’approche de moi en souriant.
"Dites moi, je me demandais, comment dois je vous appeler en public ?? Et comment doit-on m’appeler ?"
"Mmm appelle moi Mamie Pinako… quand à toi tu peux garder ton nom mais oublie les noms de Sokradyys et de Kiri."
J’acquiesce en silence. "Maintenant viens avec moi."
Nous marchons vers le centre de la maison et entrons dans le salon, elle s’arrête devant une bibliothèque remplie de livres.
"Voici quelques ouvrages de médecine, tu peux les consulter comme il te plaira, mais ne lis pas ceux sur les deux dernières étagères."
"Bien."
Elle sourit. "Bien, c’est l’heure de la sieste, nous nous verrons dans deux heures." Et elle s’éclipse me laissant seul devant ces livres. J’en prends un parlant du corps humain et du système respiratoire, je m’installe et commence ma lecture.

Je connais de nombreuses choses sur le corps humain, mais même une vie entière d’étude ne suffirait pas à tout savoir, à tout avoir vu. Je suis extrêmement intéressé, mais je souhaiterai parfois lire des livres plus axé sur ce que je souhaiterai réellement faire…



Mamie Pinako apparaît à côté de moi, je ne l’ai pas remarqué. "Et bien, tu semble plongé dans ta lecture." Me dit-elle en souriant.
"Allez, viens avec moi. Je la suis dans la cuisine ou attendent les feuilles d’ortie qui ont été lavée. Nous allons préparer le repas, nous allons faire une bonne tarte. Prépare donc de l’eau chaude et nous allons cuire tout ça."
Je reste là, la bouche entrouverte, en me demandant ce que je fais à faire de la cuisine. "Bien…" finis je par dire et à remplir une grande casserole.
Je travaille en silence exécutant les informations sommaires que la Grand-mère d’Armand me donne.
Nous préparons ainsi de quoi faire des infusions ainsi que de quoi faire deux tartes.
Nous cuisinons ainsi pratiquement tout l’après midi, jusqu’à ce quelqu’un frappe à la porte. Winry entre dans la cuisine et dit: "Grand-mère, monsieur Sato est la."
"Ah oui, Zabuza, je te laisse continuer. Pèle les courgettes, coupes les en morceaux, attention de ce format la, et cuit les cinq minutes avant de les sortir et de les laisser à côté."
J’acquiesce en silence, continuant mon travail en me demandant pourquoi j’étais venu ici pour faire à manger… je suis partit pour devenir un spécialiste du corps humain et des moyens de soigner et… et au lieu de ça, je me retrouve entrain de faire des boîtes de conserves. Ou va le monde ??
Allons, ce n’est que ma première journée, elle souhaite peut être me connaître un peu.

J’ai terminé de préparer tout ce qu’elle m’avait demandé et je me dirige vers le salon pour savoir ce qu’il faut que je fasse, je croise Winry qui raccompagne un homme d’un certaine age vers la porte alors qu’un garçon d’une dizaine d’année et sa mère entre dans une pièce proche de la porte d’entrée. Une pièce que je n’ai pas encore visitée.
Winry revient et se dirige vers la pièce en question, lorsqu’elle entre j’entends la voix de mamie Pinako qui demande: "Et cette douleur tu l’as depuis longtemps ??"

C’est la, que je comprends, cette vieille femme pratique toujours la médecine…
Je me détourne pour me diriger vers la cuisine et prépare une infusion d’ortie en me demandant à quoi allait bien pouvoir ressembler mes journées futures.
Je bois mon infusion en lisant un ouvrage sur les plantes quand la vieille fait son entrée. Je lève les yeux vers elle sans bouger.
"Bien, nous allons pouvoir finir le repas, un repas très bon pour ceux qui manque de fer, Zabuza va donc arroser les plants de tomates ainsi que les salades et les plantes derrière celles-ci."
Je me lève mets un signet dans le livre et me rends dans le jardin. Il fait chaud, les oiseaux chantent et le soleil disparait doucement au loin.
J’attrape un arrosoir que je remplis et me mets au travail en silence avant de rentrer et de préparer la table.
Nous mangeons en discutant de chose et d’autre, surtout d’Armand et de nos aventures mais aussi de mon frère et de mes parents.
Je vais me coucher tôt, ne souhaitant pas rester la à ne rien faire et j’ai assez lu comme ça. Sur mon lit j’imagine ma journée si j’étais resté à Sokradyys, une journée avec mon frère… une soirée avec Nina.
Le paradis…

(((Ok, merci)))


Je me réveille encore en entendant des coups contre ma porte. Le soleil n’est pas encore levé et malgré le fait que je me sois couché tôt j’ai de la peine à émerger.
Je m’étire en bayant, mon bras me dérange, je l’étire doucement et me lève. Je descends à la cuisine, salue mamie Pinako et bois un grand verre d’eau.
Je me sens mieux et m’occupe du petit déjeuner, la table est déjà mise, je m’installe et mange en silence pendant que mon nouveau sensai me dit: Il va falloir que tu te lève plus tôt blanc bec.
Je ne réponds pas je ne fais qu’acquiescer en silence, l’esprit encore embrumé par ma nuit de sommeil écourtée.
Ma journée commence comme le jour précédent, je me retrouve à arroser le potager et à récolter racines, feuilles, fruits et légumes.
Puis je me retrouve à planter plusieurs plantes dans le carré que j’ai retournée la veille, je les arrose tranquillement, quand j’ai finis le soleil est la, brillant de mille feu, me réchauffant de ses rayons. Je me sens bien, mais un peu endormi.
Chaque fois que je suis dehors, j'ai une désagréable impression, c'est comme si quelqu'un m'observait... me surveillerait-on ??
J'essaie de ne pas y prendre garde mais de rester sur mes gardes au cas ou.

J’aide Mamie Pinako à la cuisine pour préparer le repas de midi, je me retrouve à couper des légumes, à mesurer la quantité de farine, etc

Pendant que le repas cuit, je suis envoyé derrière la maison pour chercher du bois, avant de passer à table.
Tout est calme dans cette maison, l’après midi c’est la sieste et je me retrouve dans le salon à lire un livre sur les voies respiratoires.
Des gens passent encore l’après midi alors que j’arrose le potager, que j’arrache les mauvaises herbes et que je nettoie le rez de chaussez.
Mamie Pinako passe derrière moi pour vérifier que j’ai bien nettoyé et me fait des reproche sur plusieurs endroits que j’ai oublié.
Le soir nous mangeons en silence et je me rends dans ma chambre ou je m’entraine en silence après avoir fermé les rideaux.
Après plusieurs séries d’appuis faciaux et d’abdominaux, je me repose un peu et vais me laver. La maison est silencieuse, je suis peut être le dernier debout.
Je me lave rapidement et de retour dans ma chambre j’essaie de me détendre et d’écouter les sons de la maison et des alentours.
Je m’endors, immédiatement, détendu en écoutant le vent.

3ème jours


J'ouvre un oeil alors que j'entends un frottement dans la maison, les rayons de soleil commencent à peine à se montrer à l'horizon.
Mamie Pinako arrive sur le pas de la porte de ma chambre, j'ai la main sur la poignée et la moitié de mon esprit encore dans mon lit.
J'actionne doucement la poignée qui se baisse sans bruit révélant une vieille femme déjà habillée et sur le point de frapper à ma porte.
"Ah, je vois que tu t'améliore... mais ce n'est pas encore ça. Allez dépêche toi."
J’acquiesce et m'habille rapidement en baillant à m'en faire péter la mâchoire.

Arrivé dans la cuisine, devant un petit déjeuner déjà prêt comme d'habitude, je mange en silence profitant de ce moment pour me réveiller complètement.
Nous nous rendons dans le potager où elle me parle encore des plantes et ou nous travaillons plusieurs heures avant qu'elle rentre me laissant arroser un peu plus le carré que j'ai retournée le premier jour de ma venue et y planter des graines qu'elle m'a donnée en me donnant simplement leur nom.

J'ai terminé et je transpire, il est à peine 10 heures du matin et il fait déjà très chaud. Je me rince dans un seau à l'extérieur avant de rentrer voir ce que je peux faire pour mamie Pinako.
Elle me tend un panier et me dit: "Va faire des courses, voila la liste. La boutique est tenue par un type un peu à côté de la plaque et plus intéressé par ses jeux que par ses clients. Prends la route principale, tu ne peux pas te tromper."
Je pars tranquillement ravis de marcher un peu, j'avance gaiment, mais rapidement un sentiment d'insécurité m'assaille. Suis-je surveillé ??
Il faudra que je vérifie ça sérieusement... pour le moment, il vaut mieux que je n'attire pas trop l'attention.

Je retrouve rapidement l'échoppe où j'avais acheté de quoi manger en arrivant dans ce village.
D'un coup d'oeil, j’aperçois un relai de poste, des coureurs doivent passer par la... il faudra que j'en parle avec mamie... j'aimerais vraiment parler avec mon frère... et Nina aussi.
Je m'arrête un instant devant le magasin.
Il me manquent déjà...

J'entre en saluant le vendeur qui lit quelque chose derrière le comptoir.
"Oh, voila le petit neveu de Madame Pinako. Tu aurais du me dire qui tu étais en arrivant je t'aurais indiqué la direction."
Je salue simplement un bref instant. "Merci, vous êtes bien gentil."
Je lui demande ce qui se trouve sur la liste et regarde un peu ce qu'il y a dans l'échoppe. Pas grand chose, mais largement de quoi vivre correctement un petit moment.
"Ca te dirais une petite partie de Shogi ?? ou peut être préfère tu le Go."
"C'est gentil, mais ma tante m'attend. Une prochaine fois avec plaisir."
"Tant pis, passes quand tu le souhaites, il faut parfois sortir un peu de chez la vieille."
Je souris en entendant cela, mais ne relève rien. Il continue de parler tout en rangeant mes achats dans le panier.
"Pour le payement, se sera comme d'habitude."
J'hausse un sourcil ne sachant pas de quoi il parlait exactement, j'avais même ma bourse à la main. Voyant mon air, il sourit, "Madame Pinako me paie autrement, elle vous expliquera."
Je le remercie et m'en vais tranquillement, profitant de ma balade pour reconnaitre le terrain si je dois un jour m’échapper ou me procurer de la nourriture.
Je marche tranquillement, il fait chaud... bien plus chaud qu'avant, en réalité il fait même lourd, on pourrait croire qu'il va bientôt avoir un orage... mais je ne crois pas qu'on aura cette chance aujourd'hui.

Arrivé à la maison, j’aperçois furtivement Winry par la fenêtre.
Je me rends directement à la cuisine où je trouve Mamie Pinako qui prépare le repas.
"Ah, merci Zabuza."
"On m'a dit que vous régliez comme d'habitude, mais je ne sais pas de quoi il s'agit..."
"Ah oui et bien, je lui fournis quelques potions contre des denrées. Tiens goute ça. Et donc je n'ai pas à me ruiner dans son échoppe."
"Pas assez salé, mais sinon c'est très bon."
"Va donc chercher Winry nous allons manger."
Je sors de la cuisine et cherche Winry, je monte les marches de l'escalier pour me retrouver devant la porte de sa chambre ou je frappe doucement.
"Oui ??"
"Nous allons manger."
"Ok."
Je redescends et m'arrête pour me laver les mains et finir de mettre la table.
Mamie Pinako me parle de la vie au village, que tout est calme et tranquille, mais que les orages vont arriver, il faudra protéger et surveiller le potager.
Je me retrouve à faire encore la vaisselle avant de continuer à lire l'ouvrage sur le corps humain commencé la veille.
Soudain j'entends quelqu'un frapper, je me lève et me dirige vers l'entrée. Une femme tiens un garçon de moins de dix ans qui saigne de la jambe.
"Pinako-sensai est la ??"
Je l'entends descendre les escaliers aussi je les fait rentrer et les conduit vers la pièce que j'ai nommé le cabinet. mamie Pinako entre avec eux tout en parlant au garçon.
J'aurai pu refermer ça en quelques secondes, mais je ne suis pas chez moi et qu'au tout tout début de ma formation.

Je retourne à ma lecture mais dés que j'entends la porte s'ouvrir je reviens vite et salue le garçon qui porte un petit bandage à la jambe.
Alors qu'ils s'éloigne Mamie Pinako me glisse: "Il n'avait pas besoin d'une bande, mais ça les rassure toujours d'en avoir."
Je souris et retourne à ma lecture, mais j'ai envie de bouger, aussi je me lève et sors de la maison. Il fait chaud, trop chaud pour marcher au soleil, je me dirige donc vers les bois, je me trouve un coin sympa à l'ombre et essaie de me détendre et de me concentrer sur les sons autour de moi.
Assis sous un arbre, je dois avoir l'ai d'un ermite.
Mais il n'y a personne dans les alentours, seul des oiseaux qui se reposent à l'ombre des branchages et des grenouilles qui croassent de temps en temps un peu plus loin.
Je suis bien ainsi, tranquille, détendu.

Je finis par retourner dans mon nouveau foyer où je vais chercher du bois, je nettoie plusieurs bouteilles qui contenaient je ne sais quoi avant de prendre une bonne douche fraiche. le temps ne s'est pas refroidis, le soir arrive et avec lui un vent chaud, l'orage n'est pas loin, mais pas encore assez proche à mon gout.
La soirée est tranquille et je continue ma lecture dans ses ouvrages trop compliqué pour tout retenir, mais ou les informations se répètent et se recoupe.
Encore une journée de finie, une nouvelle va commencer.

Une semaine plus tard:



Je me lève comme d’habitude avec le chant du coq, prendre un rythme basé sur le levé du soleil m’a prit quelques jours d’adaptation, mais mon horloge interne semble enfin s’être réglée.
Je m’étire et me lève en bayant.
Je fais quelques étirement en essayant de me rappeler ce que je rêvais, mais impossible de m’en souvenir.
Je m’habille en grognant et sors d'un pas tranquille pour arriver dans la cuisine.
Mamie est déjà la, comme d’habitude, elle s’affaire à préparer le petit déjeuner de Winry alors que je la salue. "Bonjour Sensai."
Elle grogne un bonjour et finit de chauffer de l’eau. Je prépare la table avant de sortir arroser quelques plantes pour profiter de la fraicheur de la journée.
Les premiers jours j’ai vraiment morflé pour savoir ce que je devais arroser et quand. La grand-mère d’Armand n’est pas commode, et pour elle beaucoup de chose semblent être normale…
Après pas mal de cris, je pense faire mon boulot correctement, c’est peut être ça qui l’énerve…
Je repose l’arrosoir et regarde le jardin, je vais encore me retrouver à jardiner toute la journée… mon apprentissage ne se passe pas vraiment comme je l’avis prévu.
Certes en savoir sur les plantes et leurs effets est important, mais bon, au bout d’une semaine de jardinage, j’espérais tout de même que nous commencerions à aborder le corps humain et des jutsus.
Pour le moment, je me suis résigné, nous verrons bien ce que cela va donner.
Je rentre et m’installe à la table, Mamie Pinkao est entrain de grignoter une sorte de biscotte, son invitée doit encore dormir, comme d’habitude et je suppose que je vais devoir m’occuper de la vaisselle.
Et oui, après mon repas je me retrouve à nettoyer la vaisselle salle avant de me rendre derrière la maison et d’arracher quelques mauvaise herbes qui poussent dans le potager.
Ensuite nous passons dans la partie prévue plus pour les médicaments, Mamie me montre comment protéger une arbuste dont elle refuse de me donner le nom avant de le faire ramasser quelques baies pour préparer un onguent pour un homme qui s’est blessé hier en coupant du bois. J’essaie de me souvenir quelle plante demande quel soin et quelle plante est utilisée pour quoi, mais cela reste encore de l’ordre du général.
Des patients ou leur proche viennent de temps en temps, demander conseil voir même demander un traitement, visiblement la mémé est considérée comme étant très douée dans la région.
Nous nous arrêtons de jardiner vers 10 heure, le soleil est maintenant haut et il fait chaud, nous rangeons ou plutôt je range les outils utilisés avant de rentrer pour finir la vaisselle de la demoiselle qui vient de se lever.
Mamie se rend alors dans son atelier, c’est une pièce fermée ou elle travaille seule, pendant ce temps, je ne dois pas la déranger et elle me laisse des tâches à faire, comme couper du bois ou réparer quelque chose voir même faire des courses pour elle ou des livraisons.
C’est ce que je dois faire aujourd’hui, je quitte la maison vers dix heure trente en portant un panier contenant deux mixtures censées être contre un ongle incarné et une autre pour aider la digestion. Dire que pratiquement tout les patients viennent pour ce genre de chose…
J’arrive à l’autre bout du village, c’est une maison un peu isolée et je n’entends personne aux alentours, seul deux individus s’active dans la maison.
Je frappe et attends, très rapidement quelqu’un vient m’ouvrir, c’est une vieille femme qui m’observe en fronçant les sourcils. "Que voulez-vous ??"
"Bonjour, je suis envoyé ici pour vous amener deux potions pour un ongle incarné."
"Ah, vous êtes le jeune homme qui vit chez Mme Pinako, entrez seulement."
Elle m’ouvre la porte me permettant de rentrer et me fait signe de la suivre, je pose mes chaussures et traverse un couloir, j’arrive dans une sorte d’atelier, ou un homme sculpte un morceau de bois, visiblement c’est sa profession vu les outils et les statues un peu partout.
"Chéri c’est la livraison pour ton pied."
"Ah, magnifique."
Il pose le bout de bois, une petite tortue plus petite que mon point, je la regarde intrigué.
La femme prend les deux flacons que je lui tends et m’amène une sculpture d’une cinquantaine de centimètre de haut pour une trentaine de large représentant un esprit de l’eau.
"Voila pour le payement, remercié Mme Pinako pour nous."
"Je n’y manquerai pas. Je vous souhaite une bonne journée, au revoir."
Et je m’en vais après m’être incliné, je me dirige ensuite vers le centre du village, mais je ne sais pas exactement où se trouve la maison que je cherche aussi, je m’arrête à la boutique où je m’étais arrêté le premier jour.
L’homme me sourit en me voyant, je suis déjà venu plusieurs fois pour faire des courses pour Mémé et il semble bien m’apprécier.
"Alors, faisons-nous une partie Zabuza ??"
"A vrai dire, je suis ici pour un renseignement, je cherche la maison de la famille Tanakora."
"Gagne une partie et je te le dirai."
Je souris, "vous allez encore me battre."
"Mais non, mais non, essaie avant d’abandonner."
Je m’installe à ses côtés et il me sert une tasse de thé en me laissant commencer.
J’avais raison, il m’écrasa une fois de plus ou plutôt il aurait put, mais régulièrement il me faisait part de sa tactique ce qui me permettait de la contrer momentanément.

Je soupirais alors qu’il buvait son thé ravis de m’avoir battu.
"Allez, je vais tout de même te dire ou aller chercher. Traverse la rue, prends la première à gauche et tu y seras. Ne fais pas attention aux chats."

Je le remercie sans lui demander ce qu’il a voulu dire à propos des chats et me rends d’un pas tranquille portant la statue sous le bras vers la maison. Arrivé devant, je comprends mieux se qu’il a voulu dire à propos des chats. Il y en a des dizaines qui se prélassent dans le jardin ou sur la terrasse.
Je m’avance vers la porte ouverte mais je n’ai pas le temps de parler d’un homme le bras emmitoufler dans un bandage arrive de l’autre côté.
"Et bien, tu n’es pas très pressé comme jeune homme… tu es resté bien longtemps chez monsieur Ponza."
"Je m’excuse" lui dis-je immédiatement en me demandant comment diable il pouvait être au courant, car je suis certain que personne ne se trouvait dans la rue quand je suis entré chez le marchand.
"J’ai en effet du jouer une partie de shogi avec lui pour qu’il accepte de me dire ou vous trouver. Je vous p0rie d’excuser mon retard, cela ne se reproduira plus."
"Au moins tu parles bien. Pour te faire pardonner aide moi donc."
Il s’assied sur un banc devant la maison, je m’approche et un chat en descend comme pour me permettre de me mettre à sa place.
Je regarde ensuite la blessure de l’homme qui vient d’enlever son bandage. La blessure est mauvaise, limite entrain de se mettre à suinter.
"Et bien elle a meilleure allure qu’hier." Je le regarde surpris mais il a l’air très sérieux.
"Oui, on ne voit plus l’os."
La je prends la mesure des talents de Mamie, j’aurais du utiliser directement un jutsu de soin pour réussir à améliorer comme cela une telle blessure, mais elle en quelque heure elle a créé une potion si puissante.
Je mets l’onguent sur la blessure et refait le bandage avant de me lever pour partir.
"J’amènerai le payement après demain, elle m’a demandé de repasser. Au revoir."
"Au revoir" répondis-je simplement en m’inclinant un bref instant.
Le voyage du retour me semble plus rapide, je n’en revenais pas, visiblement elle est bien plus douée que ce que je pensais.
Il est l’heure de manger quand j’entre et sitôt mes chaussures posée j’entends: "Tu es en retard !!"
"Pardonnez-moi." Je m’installe avec elles et nous mangeons en silence, vient ensuite mon tour de vaisselle, comme d’habitude, je commence à m’y faire, mais bon certes je suis ici pour apprendre et il est normal que j’aide, pourtant j’airerais beaucoup pouvoir participer plus à l’élaboration de potions.
L’après midi c’est l’heure de la sieste, mamie se couche et dors au moins une heure et demi, j’en profite pour lire un des ouvrage de ma logeuse sur les plantes et les remèdes. Au bout d’une heure, je range le livre et sors de quoi écrire, je commence une lettre pour mon frère mais avant que j’ai put lui raconter comment ça se passait ici, que mamie débarquait dans le salon en me demandant de la suivre.
Je m’exécuta sur le champ me demandant bien pourquoi est-ce qu’elle interrompait sa sieste. Arrivé vers le potager médicinal elle me montre un carré de terre et me dit: "Il faut retourner ce carré de terre et ensuite planter ces graines tout les sept centimètres.
Fais cela bien."
Je reste la alors qu’elle rentre tranquillement, j’en ai un peu ras le bol, mais je ne vais pas me laisser abattre maintenant. Je prends une bêche et travail pendant plusieurs heures avant de mettre un peu de terreau et de planter les graines tout les sept centimètres. Ensuite je range les outils et regarde l’heure. Nous sommes encore dans l’après midi, je rentre et vois que Mémé s’est encore enfermé dans son labo, je me rends vers le bassin de pierre dans le jardin, le remplis d’eau et m’asperge un peu pour me rafraichir. J’entends alors quelqu’un avancer sur le chemin, je me rends vers le chemin et aperçois une vieille femme qui semble sur le point de s’effondrer, je vérifie rapidement que personne ne semble être dans les parages et fonce vers elle au moment où elle chancelle.
"Tout va bien ??"
Elle semble vouloir parler mais n’y arrive pas, sa respiration est brève et semble très difficile.
Je la prends dans mes bras et la porte jusqu’à la maison, elle ne se débat pas, je l’installe dans la pièce qui sert de salle de traitement, sa respiration est de plus en plus difficile, elle semble faire une sorte de crise d’asthme, ni une ni deux, je fonce au jardin et ramasse quelques herbes avant de foncer les écraser et les mélanger avec de l’eau. Je fais ensuite la femme respirer ce mélange et me rends au laboratoire. Mamie râle que je viens la déranger à travers la porte mais sort tout de même pour aller voir sa patiente.
Elle revient quelque minutes plus tard et me fait signe d’entrer.
"Pourquoi n’es tu pas venu me chercher tout de suite ??"
"Et bien, je pensais d’abord au confort de la patiente et comme je vous ai vu préparer un remède semblable il y a peu, je l’ai reproduis."
"Pourtant tu t’es trompé…"
"Et bien, je n’ai pas fait exactement comme vous puisque là il s’agissait d’une crise grave il me fallait faire d’autres dosage."
"C’est une réponse correcte, maintenant dis moi, pourrais-tu me nommer toutes les plantes que tu as utilisé ??"
"Je crois, oui…"

"Bien, demain tu me seconderas quand je verrai des patients."
Je souriais en m’inclinant bas et en répondant un merci.

Elle retourna voir sa patiente et me laissa dans le couloir, je me rendis sur la terrasse et commença à balayer les feuilles mortes et les brindilles en souriant.
Ça y est, j’entrai dans le vif du sujet des demain.


Comme d’habitude, le soir nous nous occupions du jardin et du repas, nous mangions tôt et retournions arroser les potagers.
Mamie allait se coucher tôt ce qui me permettait d’aller courir un peu pour me dégourdir les jambes et ne pas perdre mon endurance. Mais ces journées me fatiguaient, je n’avais pas tant d’énergie que ça.
Je me couchais donc rapidement après m’être rincé au bassin.